“Delphine et Carole : Insoumuses” de Callisto Mc Nulty au Tremargad Kafe avec l’association La Pépie et l’association Antidotes.
Synopsis
Comme un voyage au cœur du « féminisme enchanté » des années 1970, le
film relate la rencontre entre la comédienne Delphine Seyrig et la
vidéaste Carole Roussopoulos. Derrière leurs combats radicaux, menés
caméra vidéo au poing, surgit un ton à part, empreint d’humour,
d’insolence et d’intransigeance. Un héritage précieux mis en image dans
ce documentaire de Callisto Mc Nulty, petite-fille de Carole.
Productions
Les Films de la Butte, Alva Films, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
https://www.tyfilms.fr/RESISTANCES.html

À travers l’amitié entre l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos, leurs luttes et leurs images subversives, un hommage vibrant au féminisme “enchanté” des années 1970, joyeuses et foutraques.
Quelques mois avant sa mort, en 2009, la vidéaste Carole Roussopoulos a souhaité faire le portrait documentaire de son amie et compañera
féministe Delphine Seyrig. Un projet inachevé, repris par ses enfants
Alexandra et Géronimo, et sa petite-fille Callisto, réalisatrice de ce
documentaire. Carole Roussopoulos fut la deuxième personne à acquérir
une caméra vidéo en France après Jean-Luc Godard. Elle initie les femmes
à ce média lors de stages auxquels s’inscrit Delphine Seyrig. “Inculte comme j’étais, je ne savais pas qui c’était“, s’amuse Carole. “Très
vite, Delphine a compris l’utilisation subversive de la vidéo. On est
devenues copines et on a commencé à travailler ensemble.” Habituée à jouer sous la direction des hommes, la comédienne voit dans cet outil la possibilité “d’avoir une expression à soi“.
Il permet aussi à ce duo frondeur de raconter les luttes des femmes et
de leur donner la parole dans de nombreux documentaires.
Joyeux et foutraque
On connaît la brillante carrière de l’actrice Delphine Seyrig. Ce film
dévoile un pan méconnu de sa vie : son tempérament irrévérencieux et son
soutien passionné au combat féministe. Dans un foisonnement d’images à
la croisée de l’histoire, de la poésie militante et de l’intimité
défilent la révolte des prostituées de Saint-Nizier, les copines du MLF,
Jane Fonda révélant l’envers brutal du star-system, Delphine Seyrig
s’énervant contre le procès fait à la “sexualité vagabonde des femmes”
par un ministre. Le documentaire replonge dans les seventies, époque
d’activisme virulent, joyeux et foutraque, mais aussi de misogynie
pépère, car peu contredite à la télévision. Un hommage vibrant à
l’amitié, au féminisme rigolard et à la vidéo comme vecteur
d’émancipation, qui incite à redécouvrir l’œuvre documentaire des deux
“insoumuses”.
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